Lors de la « déconférence » un panéliste italien a expliqué que la communication offre la « possibilité de la transformer en innovation sociale » pour améliorer la vie des personnes. Pour lui, il s’agit d’un seul procès dans lequel se fusionnent le social et la technique.
Il ne s’agit pas de concevoir la communication comme un simple instrument, mais d’inclure en elle les concepts « d’innovation, créativité, inclusion, proactivité » à travers lesquels des activités solidaires pourront être promues. C’est pourquoi, ils doivent être « accessibles pour tous », spécialement pour les « plus défavorisés ».
D’un autre côté, on a mentionné la possibilité de créer des « protocoles ouverts » pour partager l’information et faciliter les dialogues entre les divers mouvements, étant donné que les alliances son « indispensables pour établir des rapports » entre régions, mouvements, entreprises sociales, etc.
Selon on dégage du débat, les protocoles doivent être régis par des « principes politiques » et doivent contribuer à résoudre les problèmes « techniques, méthodologiques et sémantiques » que retrouvent les organisations sociales au moment de l’utilisation des outils technologiques. Il faut « construire des significations communes, des accords sur le vocabulaire » pour garantir l’unicité de l’action.
En ce qui concerne la relation des réseaux sociaux commerciaux, on a reconnu son importance actuelle « pour obtenir visibilité », même s’il ne faut pas oublier de se « protéger de la circulation d’informations privées » qui se fait à travers les données personnelles. « Le monde change et il faut profiter le mieux possible des outils qu’il nous offre », on a affirmé.
Comme synthèse, un militant social a rappelé que pour « intégrer les organisations il est nécessaire d’unifier la lutte physique avec la lutte virtuelle. Et il a précisé « La communication est un processus stratégique qu’on doit apprendre à gérer pour pouvoir résoudre les problèmes concrets auxquels le monde actuel doit faire face.
III Forum de Medias Libres
– Le débat tournait autour de différents axes thématiques : « Médias libres et droit à la communication », « Médias libres, appropriation technologique et réseaux », « Protocole à suivre pour les réseaux sociaux » et « Médias libres et politiques publiques ». Il s’est déroulé sous la modalité des « déconférences », dans lesquelles la tribune des orateurs posait un certain nombre de « sujets déclencheurs », dont l’auditoire se saisissait pour apporter son point de vue et faire des propositions.