La préparation de la 21ème Conférences des Parties à la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques(CNUCC), c’est-à-dire de la COP 21 PARIS 2015 qui se déroulera dans la capitale française, du 29 novembre au 14 décembre 2015 n’a pas été marquée par l’habituelle « vraie fausse effervescence » née de l’ambiance cachotière des intercessions comme celle ayant précédé le Sommet avorté de Copenhague sur le climat de 2009. La COP 21, PARIS 2015 n’a pas connu non plus (ou du moins dans les mêmes proportions) ce climat de suspicion délibérément entretenu jusque-là, à la veille de chaque rencontre du genre.
Paris sera l’étape où, (pour une dernière fois ou jamais), on devrait aboutir à un accord global et contraignant portant, tout à la fois, sur la mise en oeuvre de mesures d’atténuation et d’adaptation, le financement, la technologie, la réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts dans les pays en développement (Redd). Mais aussi sur des mesures de renforcement des capacités, des engagements de réduction d’émissions ambitieux et, comme proposé depuis Copenhague en 2009, un “financement de démarrage” d’environ 10 milliards de dollars par an, et une vision commune de l’action concertée à long terme.
Toutes choses qui constituent l’objet propre de ce document réalisé sous l’égide de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO) et destiné aux journalistes africains qui vont couvrir la Conférence de Paris sur les changements climatiques, la COP 21 de PARIS 2015.